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Hommages

Hommage prononcé par Rabbi Hagaon Shalom MESSAS Chalita
Grand Rabbin et Président des cours Rabbiniques de Jérusalem
(20/09/01)

Rav Shalom MESSAS
Grand Rabbin de Jérusalem
Président des Cours Rabbiniques de Jérusalem


“Un grand prince est tombé aujourd’hui en Israël.”

Aujourd’hui il s’est passé un événement important : un grand Rabbin, Juge et Maître au Maroc, Rabbin de Kiriat Menahem et Ir Ganim à Jérusalem, aimé et agréable, aimable envers tous, et surtout un TSADIK – purs comme l’encens étaient ses actes – miséricordieux comme le révèle son nom RAHAMIM, dispensant son aide sans limites.
Il institua l’étude quotidienne des Psaumes et de la Michna à Kiriat Menahem, rendant souvent visite à ce groupe d’études, pour satisfaire tous leurs besoins.
De même il donnait régulièrement la charité à bien des nécessiteux et tout cela dans la plus grande discrétion.

Vers la fin de sa vie, il écrivit des livres précieux pour les lecteurs comme pour les orateurs.
Un homme de grande dignité, une perle… c’est une perle précieuse que nous avons perdue!
Plein de mitzvot comme une grenade. Il faisait tout avec joie et aménité.

Il a eu le grand mérite de mourir à Roch Hachana, grand jour sacré.
Je citerai pour lui ce verset: “Vous vous tenez tous ce jour devant l’Eternel votre D.” .
On sait que ce jour fait référence à Roch Hachana.
Ainsi ce saint rabbin se présenta devant l’Eternel la tête haute à Roch Hachana et s’éleva au ciel.
Bienheureux soit-il ! Heureux est son sort !

Il est parti vers son repos, nous laissant à nos lamentations.

Nul n’ignore la profonde amitié qui nous unissait – Nous étions des membres de la famille...
Nous ressentirons son absence et l’absence de ses bonnes actions.
Qui viendra après lui pour continuer dans la voie de ces bonnes œuvres ?
Pleurons cette perte inoubliable. Tous ceux qui l’ont aimé et estimé ne l’oublieront jamais.

Comme il est dit : le départ des Saints est aussi dur que la destruction du Temple.
Comment faire une telle comparaison ? Pourquoi pleurons-nous sur la destruction du Temple?
Nous ne pleurons pas pour le Temple, le monument lui-même, mais pour son essence, la spiritualité qui y régnait : “La Maison de D.”, “Les portes du Ciel”.

De même nous pleurons un Saint, nous pleurons ce qu’il était, sa valeur spirituelle, ses bonnes actions qui ne seront plus, c’est sur cela que nous pleurons.
Et bien que nos Sages affirment qu’il est “décrété que le mort est oublié”, il n’en va pas de même pour les Saints comme celui-ci, car il est dit “les Saints dans leur mort, sont appelés vivants” – ainsi, il entend ce que je dis de lui.

Plus encore ; nos Sages disent : “Les Saints sont plus grands dans leur mort que dans leur vie”. Pourquoi ?
Grâce aux mérites de ce qu’ils ont fait dans leur vie et surtout s’ils laissent après eux des enfants qui suivent leur exemple.
Et on peut dire à son sujet : il était un véritable Saint, heureux sont ses enfants qui le suivent car il a enraciné en eux des bons traits de qualité, tous sont bons, sages et de grande moralité.
Il est écrit dans la Guémara : je ne sais pas quelle est la nature de ce David ; car le Roi David, de sainte mémoire, se qualifie de “Roi” : “Seigneur, le Roi se réjouit de ta puissance (Psaumes 21) et par ailleurs il se présente comme un “Pauvre” : “Prière d’un pauvre” (Psaumes 102). Et pourquoi ?
Et la Guémara répond : lorsque le roi David voit par l’esprit divin, que parmi ses descendants il y aura des Saints comme Hezkiah et Yeshaiahou il se qualifie de “Roi” mais lorsqu’il prophétise que des pervers tel Absalon, seront parmi ses descendants alors il se traite de “Pauvre”.

Qui peut être comparé au Roi David qui en plus de son titre de Roi, composa une œuvre parfaite et se fait appeler “Pauvre” ?
Et quand malgré cela, se qualifie-t-il de titre de Roi ?
Seulement en voyant des Saints parmi ses descendants, il se permet de se donner à lui-même le titre de Roi.
Et il en va de même pour le Rav Rahamim, lui aussi eût ce mérite.

(Par la suite le Rav Messas parla brièvement de Roch Hachana, jour de repentir et de prise de conscience - pour le mérite du Tsadik.)

Que D. éloigne de nous tous toute peine,
Qu’Il donne la paix dans son monde
Et envoie bénédictions à ses fils, ses filles et sa veuve.
Qu’ils continuent tous dans la voie de leur père! AMEN.

 

Des Hommages très émouvants ont été prononcés par d’éminentes
personnalités à différentes cérémonies à Jérusalem et à Paris.
(Nous nous excusons de ne pouvoir tous les reproduire)

 

 

Il y eu aussi l'Hommage considérable des
gens simples, souvent démunies :

Il savait se dresser comme un lion pour défendre leurs droits et leur dignité ;

Il les aimait d'un Amour infini et ils le lui rendaient bien.

Par centaines, ils se sont précipités pour lui rendre Hommage et il a fallu installer une immense tente à côté de son domicile pour les accueillir.

Durant toute l'Année sa maison et celle de sa fille Esther n'ont pas désempli :

Prières avec Sepher-Torah, Téhilim, Michna, Zohar, Drachot, Séouda - Chélichit... dans une atmosphère de chaleur et de fraternité qui a transformé le deuil en une fête spirituelle.