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Autres prodiges

Miracles dans la famille
Louanges à D...

Autre Prodige ? …

Il nous semble que l’on puisse ajouter un quatrième prodige aux trois qui viennent d’être rapportés, et c’est la guérison de Rabbi Rahamim, alors que le pronostic était sombre à brève échéance et que les médecins s’y étaient résignés.

         Peut-on parler de « miracle » ou d’ « acharnement à vivre » ? Qu’importe !
Cette  « passion de vivre » n’avait d’autre but que la « passion du bien ».
Nul doute que, si la seule motivation de prolonger sa vie était de pouvoir faire de bons repas et de s’installer dans l’oisiveté, le « syndrome de glissement » vers la mort se serait rapidement installé et l’issue fatale se serait vite imposée en l’absence de motivation et de  combativité du patient.
Ici, il s’agit du phénomène inverse : Rabbi Rahamim répète inlassablement : « Rien n’est plus précieux que le temps. Une journée qui passe sans études, sans bonnes actions, est une journée morte, stérile ! »

Il ne s’agit pas du plaisir narcissique de vivre, mais du bonheur bien plus profond de continuer à s’élever et à être utile à autrui.
Cela lui a permis de guérir, avec l’aide de D., de gagner 13 ou 14 ans de bonheur social et spirituel, d’écrire des livres et de développer ses œuvres.

Lorsqu’il nous arrivait de le voir veiller la nuit entière pour écrire ou de le sentir préoccupé par la gestion de ses œuvres au point de mettre en danger sa santé, nous nous hasardions à insinuer qu’il y avait un âge pour tout …

Il répondait par la Fable du Loup et des Poissons : Le loup, malicieux,  invita les poissons à sortir de l’eau, leur promettant de pourvoir à tous leurs besoins… Ils lui répondirent : « alors que nous sommes immergés dans notre lieu de vie nous sommes inquiétés par les pêcheurs – lorsque nous quitterons notre milieu naturel quelle chance aurions-nous de survivre ?! »
Une vie n’a de sens et d’intérêt que si elle comporte  un projet, et quel plus beau projet que de se rendre utile aux autres, faire du bien : « Amour et Bonté » !
Le roi David (Psaume 32) est arrivé à cette conclusion : -- «Quel est l’homme qui recherche la Vie, qui aime les Jours et éprouve du Bonheur à les vivre ? »
- « Retiens ta bouche de la médisance et de la fourberie,
 Eloigne- toi du mal et fais le bien,
 Recherche la paix et cours vers elle » !

C’est l’application de ces préceptes qui a prolongé assurément la vie de Rabbi Rahamim, avec l’aide de D. Dans la prière de la Amida on parle de « Tahalouénou », que nous pourrions traduire par un néologisme : nos « Emmaladissements ».
En effet, l’homme peut être en partie responsable de sa maladie (psychosomatique, hygiène de vie, remords …).
De manière symétrique, la volonté de guérir est déterminante pour le pronostic et c’est pourquoi nous disons : « Guéris-nous oh! D.,  et nous guérirons » : Cela signifie que nous promettons de tout faire pour contribuer par notre volonté farouche à guérir et cela est un devoir sacré, nécessaire, c’est une synergie indispensable : on ne doit pas tout attendre du Médecin, aussi grand soit-il…

Nous conclurons par un Poème de Reconnaissance et d’Espoir (en introduction du 3ème tome de son livre Leet Metso) qui reflète son extrême humilité et la conviction que rien ne nous est dû, que pour chaque respiration nous devons dire merci à D...
« Kol Hanéchima Tehalel Yah’,Halélouyah ! »